La petite waaagh se tassait sous la falaise pour éviter de prendre la douche. Les gobelins s'entassait les uns sur les autres, et les autres sur les loups. On avait laissé les squigs à l'écart depuis que le terrib' matémakien de la horde avait sorti le chiffre désastreux de dix huit disparu par nuit... les bêtes avaient du ventre et on en disait que c'était mieux pour les rebonds. Mais vu le reste de la troupe, l'heure n'était plus aux orgies.
Starak, le chef de tribu et seul orque n'avait même plus le droit de jouer au squig petanking. Il était pourtant fort à ce jeu dont le but est de lancer le gobelin assez prêt du squigounet pour se faire bouffer par le dit squigounet.
L'heure était bien plus grave. En plus d'être en faible forme, la waaagh de Starak devait faire face à des adversaires qui lorgnaient ses champs. Il n'en avait pas grand chose à faire de ses champs, et même si il avait manifesté il y a deux ans contre le remembrement des terres cultivables, il préferait bien plus l'immobilier jetable.
Depuis le début de l'année, les prix de l'immobilier avaient dégringolés. Les villages n'étaient plus défendus et on trouvait peu de marchands avec un comptoir décent. Non, fallait se contenter d'égorger le boulanger pour piquer trois miches et deux carambars (friandise de Starak tout de même). Non l'immobilier jetable n'était plus très bon. En même temps, on pouvait gagner facilement du terrain et sous louer aux gobelins des montagnes souhaitant passer leurs vacances près des plages. Pour cela, Starak avait construit un temple en merde de squig, tourisme oblige et un char d'attraction après avoir rasé la forêt et le center park au milieu..... Et il comptait en rajouter tout en investissant brutalement dans l'immobilier des voisins.
Donc voilà il est prêt le Starak, macro d'acier.
Gneu,
Julien,
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